Tip 6: Le truc antistress - Cuisiner en pantoufles
La cuisine bonne et facile est faite de menues choses. De la bonne musique, une boisson adéquate et n’oubliez pas d’enfiler les pantoufles! Un plaisir sain de la tête aux pieds!
Dès que je rentre à la maison, d’un magistral coup de pied, j’envoie mes baskets direction l’armoire à chaussures en bois de hêtre. La énième confirmation, si besoin en était, que j’ai bien fait de ne pas persévérer dans mes projets de carrière footballistique. Deux chaussettes de sport blanches me métamorphosent en joueur de pétanque en âge de prendre sa retraite, mais il suffit que j’allume un bec de ma cuisinière et je déborde d’énergie.
La radio hurle à tue-tête. Je ne compte pas les calories. Par contre, je compte le nombre de pas en avant sur Mambo No. 5, une chanson que j’écoute régulièrement lorsque les spaghettis mijotent sur la cuisinière. Mes followers sur Instagram ne le savent que trop bien. Je débouche une bouteille. Je cuisine souvent avec du vin. Il m’arrive parfois d’en mettre dans ma nourriture. Dans ma cuisine, je danse, même si ma fille, tel un koala, s’accroche à ma jambe. C’est là que résident pour moi ces petits moments de bonheur. Dans ces pantoufles. Dans le plaisir que j’éprouve à mitonner quelque chose de savoureux malgré une existence menée à 100 à l’heure. Et avec ce plaisir, on est déjà à mi-chemin du nirvana. Alors, vous aussi, donnez un grand coup de botte dans le stress du quotidien au travail. Enfilez ces pantoufles confortables et concoctez-vous un mets savoureux.
LE BONHEUR EST DANS LES PETITES CHOSES
Pour bon nombre de gens, cuisiner le soir s’apparente à une corvée. Je comprends parfaitement. Avec deux enfants à récupérer après le travail, les choses ne se déroulent pas toujours avec toute la sérénité voulue le soir à la maison. Mais en soi, la cuisine ne devrait pas s’apparenter à un fardeau. Du moins, si vous tentez d’en faire un moment de plaisir. Essayez avant tout de bien délimiter le temps de travail et le temps à la maison. Pour moi, cela commence par mes chaussures et des vêtements confortables. Dès ce moment-là, je suis à la maison et le travail est fini. Même si je ne manque pas de lire l’un ou l’autre mail encore plus tard dans la soirée.
Et puis je commence à cuisiner. En pantoufles. À l’aise, même si je suis pressé de mettre les enfants au lit après une longue journée d’école. C’est la combinaison de plats savoureux et simples et le fait d’être à l’aise dans la cuisine qui font que je vis la cuisine comme un moment de détente pour moi. Le bonheur est dans les petites choses. Jusque dans les chaussures…